Oui, c'est kitsch... et alors?

La céramique des grandes heures de Vallauris méritait bien un écrin.

Pierre-Antoine Bianchini et Gil Camatte, les collectionneurs.                                                                                                               (Photo Linea webzine)

« L’histoire revient à Vallauris-Golfe-Juan! » Kevin Luciano, le maire, ne pouvait pas mieux le dire. La céramique kitsch a son écrin. La collection de Gil Camatte et de Pierre-Antoine Bianchini a retrouvé son berceau. Après des années d’exil - mais jamais d’errance puisque ses propriétaires n’ont eu de cesse de la soigner.

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J’avais suivi leurs aventures. Je suis très touchée par ce retour. Essentiel. Et mérité.

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Une partie des pièces - de famille, sauvées, déménagées, chinées - est maintenant lovée dans l’ancienne boutique de l’atelier Madoura. Cet antre de la poterie où Picasso, notamment, a mis les mains dans la glaise pour la première fois. Avant d’y œuvrer avec passion pendant des années.

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Régulièrement, l’exposition sera renouvelée. Les deux amoureux du kitsch ont de quoi entretenir la flamme. Celle des amateurs, des curieux… et des enfants.

Le kitsch c’est coloré, fantaisiste, amusant. En plus d’être techniquement le vestige de prouesses dignes d’apparaître dans les plus beaux livres sur l’histoire des arts du feu.

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La cité des Potiers doit savoir d’où elle vient. Et qu’est-ce qui noircissait ses rues de joyeux badauds avant même les années 50. Le fameux âge d’or.

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Céramique culinaire, lampes poissons, caniches, bambi et autres vases de céramique kitsch monégasque cohabitent dans la joie. Et l’humilité.

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Riez au musée de Gil et Pierre-Antoine.

C’est excellent pour la santé mentale.



Musée de la céramique kitsch

Le Tanagra

67, avenue Georges-Clemenceau

06220 – Vallauris

Tél. : 04 93 64 71 83


@aaronburden
6 janvier 2025
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15 juillet 2022
I l est né libre. Comme l’air, comme l’art. Il a su très vite vers quoi diriger ses mains travailleuses. Mais marcher dans les pas du paternel, exactement les mêmes... Était-ce la bonne voie pour celui qui avait tant à dire, à faire, à découvrir ? Il fallait bien que jeunesse se fasse. Alors François Passolunghi a opté pour un autre chemin – néanmoins voisin – : la menuiserie et l’ébénisterie. De toute façon, à l’époque, on ne formait pas au travail du rotin...